Résumé des saisons 1 et 2 : Le 1er janvier, à 35 ans, après 13 ans de fumette à 2 paquets par jour, je décide d’arrêter de cloper. Des patchs durant le premier mois m’ont permis de bien tenir le coup à l’exception de 2 ou 3 écarts pendant les dix premiers jours d’arrêt. Pour le deuxième mois, je vole sans filet. Plus de patchs : seule la volonté compte dorénavant… Mais plus facile à dire qu’à faire, je craque une seule fois mais quelle fois : bourré, je trouve moyen de me fumer un paquet entier en l’espace de 4 heures !!! Désespéré, je décide de rentrer au couvent et de revêtir le voile. Plus de sorties, plus d’alcool fort, plus de sexe… 76 kg au jarret, des poils aux pattes, Sœur Luc est née ! Mon samedi fut pépère avec pour principale mission de tout boucler mes dossiers avant de partir, de faire mes bagages et de vider mon frigo.
Ça a été un peu la course contre la montre en permanence. Ceci dit, j’aime bien être stressé et être sous pression. J’ai toujours été comme ça. Je suis ce que l’on appelle un « homme d’action ». Malheureusement – et quel malheur ! – j’ai un gros défaut : je suis paresseux…
Alors je ne sais pas si vous voyez l’incompatibilité…
Si je ne suis pas motivé d’une quelconque façon, je prends un malin plaisir à larver. J’adore rester planté devant la télé durant des heures ou passer une journée entière dans mon lit à bouquiner ou – selon – à faire autre chose si je ne suis pas seul…
Ceci dit quand il y a un projet qui me motive, quand je suis dans l’obligation de fournir un résultat au jour J ou quand je suis dans une bande vivante, je suis grave actif et souvent meneur de troupes d’ailleurs.
Donc cette journée menée tambour battant n’a pas été pour me déplaire.
Dans le temps, dans ce genre de circonstances, je passais mon temps à cloper. Comme si la nicotine était une substance qui dopait le moteur ! Pffffff. Je me suis aperçu durant le week-end que je pouvais tout autant être efficace sans fumer. Y a un seul moment qui m’a un tout petit « gêné ». Après avoir accompli intégralement une mission de longue haleine, j’ai toujours aimé me poser : m’asseoir dans mon petit fauteuil préféré et me fumer une bonne clopasse. Bon là, à la place, je me suis pris un chouingue…
Thar
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