merci aussi pour la confirmation parce que depuis bientot dix mois de sevrage, toujours ce problème de saignements et sensibilité accrue des gencives (brossages, aliments croquants...). je n'ai pas encore vu de medecin à ce sujet, mais ça ne va pas tarder.
par contre, il parait que fumer provoque un amaigrissement des gencives qui peut déchausser les dents. arrêter de fumer regonfle les gencives. et apparament augmente leur sensibilité! cela dit, pas de quoi reprendre le clope!
"Prévention - dépendances > Tabac
Les gencives sont particulièrement sensibles à la fumée de cigarettes
Les maladies parodontales n’aiment ni les cigarettes, ni les cigares, ni les pipes. En effet, le tabac a un impact direct sur les phénomènes inflammatoires au niveau du parodonte (ensemble de structures assurant la fixation et le soutien de la dent sur les maxillaires). Ainsi, les fumeurs et anciens fumeurs ont moins de dents que ceux n’ayant jamais fumé !
Dans deux numéros successifs du Journal of Periodontology, plusieurs articles sont consacrés à cette relation entre tabac et gencives. En premier lieu, tous les fumeurs ont un risque accru de diminution de la masse osseuse du parodonte et perdraient plus souvent leurs dents que les non-fumeurs. C’est ce qui ressort d’une étude menée auprès de 705 patients volontaires, âgés de 21 à 92 ans et répartis en plusieurs groupes selon leurs comportements actuels ou passés vis-à-vis du tabac. Etaient considérés comme fumeurs tous ceux qui consommaient quotidiennement du tabac, sous forme de cigarettes, de cigares ou de pipes. Les « ex-fumeurs importants » étaient ceux ayant fumé quotidiennement durant au moins 10 ans. Les « non-fumeurs » incluaient non seulement ceux n’ayant jamais fumé mais aussi ceux ayant cessé de fumer après moins de dix années de tabagisme. La prévalence d’une maladie parodontale modérée à sévère était de 25,7 % dans le groupe des fumeurs, 20,2 % chez les « ex-fumeurs importants », 13,1 % chez les non-fumeurs. Le nombre de dents manquantes était respectivement de 5.1, 3.9 et 2.8.
Une explication moléculaire
Une explication à ces troubles a été recherchée au niveau moléculaire. Il s’avère que les taux de deux inhibiteurs de protéases, l’alpha-2 macroglobuline et l’alpha-1 antitrypsine, sont plus bas chez les fumeurs que chez les non-fumeurs. Les auteurs suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une explication à l’impact du tabagisme sur la réponse inflammatoire.
Un autre travail publié dans la même revue a porté sur l’étude des suites opératoires après chirurgie de mise à plat des poches parodontales les plus profondes, tant chez des fumeurs que chez des non-fumeurs, les premiers n’ayant pas d’exclusivité sur les maladies du parodonte. La cicatrisation s’est avérée moins bonne chez les fumeurs que chez les non-fumeurs."
source : http://www.e-sante.fr/magazine/article.asp?idArticle=1014&idRubrique=146