mystic (VNI) (13 messages)
|
31-10-04, 08:08 (GMT)
|
8. "RE: alcoolisme et dépendance au cannabis" |
>Salut >tombe par hasard sur ce site, je suis bien obligé de >répondre, car malheureusement, l'info sur les relations alcool cannabis n'existe >pas vraiment. >Le canna utilise le même récepteur cb1 que l'alcool ainsi que >le systeme GABA, specifique de l'alcool. c'est assez récent comme >découverte, mais cela explique un certains nombres d'applications thérapeutiques recensées >sur l'utilisation du cannabis pour le sevrage à l'alcool, ou >comme substitut. >j'utilise le canna à cet effet, et, si ce n'est >jamais qu'un substitut, il m'evite toute envie, toute tentation de >boire et je n'ai rien trouvé de comparable. > >Une des conséquences négatives de ces interactions est que la conso >de canna peut masquer un alcoolisme existant qui ne se >revèlera qu'à l'arrèt. >l'autre, c'est que naturellement, on a tendance à avoir envie de >boire lors de l'arrèt du canna, afin de continuer à >saturer le systeme GABA. >Au niveau dangerosité, l'alcool est de loin celui qui présente le >plus de risque de violences.. > >J'ai personnellement fait un choix, et la loi de 1970 m'empèche >d'en parler à mon aise, de faire apologie. >Disons que dans une situation similaire à celle de ton copain, >j'ai choisi le produit le moins dangereux, que j'ai totalement >arreté l'alcool en 96, commencé à l'age de 16 >ans en 75.. >A sa place, je lancerais une culture, histoire de ne pas >me retrouver en situation de manque un jour (là, on >est fragile aux rechutes...) et je passerais quelques mois sans >une goutte.. puis j'essaierais doucement de faire des courtes periodes >d'arret volontaires du canna. >On reste alcoolique , c'est à dire en danger de rechute, >toute sa vie, et l'on augmente toujours les doses. >Pour le cannabis, c'est bien different, ce n'est qu'une assistance psychologique >(et donc une dépendance psychologique à cette assistance). >son arret est plus fonction des conditions de vie, et >si cela se passe bien dans le couple, il y >a bien des chances que l'arret se fasse naturellement. > >Il est evident que se demander pourquoi on boit ou l'on >fume permet d'avancer vers cet arret. >Entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre, et dans >les cas de vos posts, le moindre mal est >la consommation de cannabis, le pire etant l'alcool. >Proscrire absolument me semble-t-il la consommation simultanée des deux...! >Ils s'ajoutent aussi bien qu'ils peuvent se remplacer. > >Pourquoipas at walla.com >(c'est mon mail, je signe toujours ce que je dis à >ce sujet bonjour à tous, depuis plusieurs heures je recherche des témoignages sur ce problème et je tombe sur ce post. j'ai 38 ans, 2 enfants et une femme merveilleuse. l'alcool, je suis né dans un bistrot de campagne, je n'ai jamais vu un homme boire de l'eau. La clope, pareille. Le canna, j'ai commencé à 18 ans. Je tient tout d'abord à préciser que même s'il m'est arriver de cultiver jusqu'à 20 pieds de canna, je n'ai jamais vendu ni proposé de cannabis à qui que ce soit. je ne vais pas raconter ma vie, mais après plusieurs chocs psychologiques et me retrouvant séparé des miens à vivre seul en caravane pour des raisons de formation, j'ai plongé dans l'alcool jusqu'à ce qu'une cuite me conduise aux urgences. j'ai pris conscience ce jour là, qu'en ayant vécu toujours avec lui, je n'avais jamais vu de danger. Pour moi, un alcoolique, c'était quelqu'un qui rentrait tout les soirs à 4 pattes. j'ai entrepris un traitement médical classique, mais j'ai commis une erreur monstrueuse, j'ai eu peur de paraitre faible devant ma femme et me suis "isolé" pour tenter de m'en sortir seul, j'ai voulu fuire la vérité. Je reconnait que le traitement médical m'a au début bien aidé à décrocher. Mais au bout d'à peu près 3 mois, certains effets secondaires sont apparus, voulant réduire la dose, j'ai compris que je devenait accro et que j'allait remplacer l'alcool par les cachets. Alors j'ai tout jeté, j'ai mis en route une culture et acheté en attendant. j'ai complété mon "automédication" par de la passiflore, valériane(plantes m'apportant calme et détente pour contrer le "speed" de l'herbe. J'ai envie de dire que pour mon malheur, cela à marché. Pendant 2 ans, je n'ai pas dérapé alors que "socialement", j'ai été mis face à l'alcool plusieurs fois et fine bouche, avec ma femme, nous ouvrions une boubou une à deux fois par semaines sans que jamais je ne perde mon controle. Mais vu que je ne suis jamais allé au fond de mon poblème avec l'alcool, j'ai replongé dans l'alcool le jour ou j'ai décider d'arreter le canna et là, mon couple a plongé avec moi. Et en moins de deux ans, je l'ai amené jusque devant le point de non retour. Le choc m'a enfin ouvert les yeux. Nous avons enfin réussi à établir la communication qu'il manquer entre nous pour que je me sorte de ma "mouaise" . Mais nous avons maintenant une peur terribles. M'enfermer me tuerait, je risque 20 ans pour production illicite de stupéfiants (loi 70), je ne veux pas revivre d'épisode dépendance médicamenteuse. Pour retrouver ma confience en moi, noyée sous un lac d'alcool, je sais que je dois tout arrêter. Je ne vois pas l'ombre d'une solution ce matin.
|
Effacer |
Alerte |
Modifier |
Répondre |
Répondre en citant | Retour |
| |