je suis quasi-sûre qu'on a
>raté son sevrage Bonsoir andie
Je pense la même chose que Café Santé.
D'autre part, j'ai envie de rectifier une petite chose :
On ne pratique pas un sevrage sur quelqu'un comme on pratiquerait une opération chirurgicale ou un lavage d'estomac; On aide seulement un patient malade alcoolique à se sevrer, on ne fait pas le sevrage à sa place.
Le sevrage d'un alcoolique c'est un peu comme le sevrage d'un bébé au sein :
C'est un "accompagnement", mais c'est la personne en cause, bébé ou malade, qui se sevre seule du sein ou de l'alcool (ou de la drogue etc...), personne ne se met dans elle pour le faire à sa place...!
Essayez de ne jamais perdre de vue qu'en dernier ressort, votre père reste le seul et unique maître de sa vie...Celà changera peut être certaines choses dans votre façon de porter votre regard sur lui :
Vous lui rendrez le libre arbitre que tout être humain est en droit de s'approprier, fût il à l'agonie et qui sait, votre père pourra enfin sortir du délire dans lequel il semble plongé puisqu'il se sentira regardé comme un être humain à part entière et non comme un objet.
Notre regard sur l'autre peut des miracles parfois, vous savez...
Poulou malade alcoolique rétablie