Bonjour,Je crois que Poulou a tout à fait compris : il ne s'agit plus de comprendre le pourquoi du comment, mais de chercher des améliorations ou des solutions.
je ne crois pas faire de blocage contre l'alcool : je comprends pourquoi mon père boit, et je ne lui jetterai pas la pierre. A moi de lui proposer quelque chose de mieux, voilà tout. Je n'envisage pas d'autre solution (le chantage, la pression, la peur ??? ça m'étonnerait que ça soit bien efficace !)
Je crois que la grande subtilité, c'est de reconnaître mes propres besoins dans notre relation père/fille.
Il est vrai que j'ai souffert de cette situation, mais est-ce directement à cause de l'alcool ?
Je souffre plutôt parce que je suis en demande affective, que je ne reçois pas assez de lui, de mon père, et j'ai trop longtemps refusé de me plier à cet état de fait.
Maintenant je souhaite apprendre à gérer mon manque affectif (et pas le sien) et j'espère de tout coeur lui laisser son entière liberté.
Ce n'est pas parce qu'il est mon père qu'il doit combler à lui tout seul mes besoins affectifs (qui en plus sont gigantesques !!!
)
Je compte donc guérir de ma dépression (c'est déjà bien entammé) et pour ne pas y retomber, alimenter mon quotidien avec des rencontres, me faire des amis, m'intégrer dans des tissus sociaux qui m'équilibreront. Ainsi je serai moins en attente vis à vis de mon père et ... je lui fouttrai la paix ! Nous ne partagerons que les moments qu'il voudra bien partager, parce qu'il en aura envie et non pas parce que sa mégère de fille lui aura gueulé après.
Bon, voilà ma stratégie... ça vous semble raisonnable ou je nage en plein délire ?