Bonjours à tous et à toutes.
J'espère que ce message vous redonnera un petit peu d'espoir.
Après quatre ans d'essais et quelques stimulation ovarienne, le diagnostique est tombé. En oubliant le terme barbare, peu de spermatozoide (environs 300 000 au cm3 et pas très mobiles). Nous avons donc entammé, comme vous tous sur cette discution, notre chemin de croix.
Le spécialiste, après nous avoir expliqué que les chances d'avoir un enfant ensemble de manière naturelle était de ... 0%, nous a dit que nous allions bénéficier des dernière prouesses de la médecine, la FIV sous ICSI.
Après 2 ans et 5 débuts de traitements hormonaux, nous avons enfin eu un prélèvement et au miracle quatre embryons, deux réimplantés. Sûr de nous, nous avons attendu nos quatre semaines. Pas de grossesse mais un taux d'hormone laissant penser que ma femme faisait une grossesse extra utérine. On a laissé passer 6 mois puis reprise des traitement et là des le deuxième, six embryons. Deux embryons réimplantés, les quatre semaines d'attente et... Le drame, nous étions si confiant que nous avons pris un mur dans lafigure résultat négatif.
Le désaroi le plus total, nous avons été suivi par des psy qui ne nous ont jamais aidés. Certains basant leur explications sur le fait que nous n'avions pas d'enfant car nous n'en voulions pas! Après 6 ans "avec notre problème", la famille nous faisait comprendre qu'il fallait que l'on tourne la page et que nous n'aurions jamais d'enfants.
Puis nous avons refait surface, revu le "spécialiste" et nous avons repris les traitements un à après l'autre, tous aussi différents les uns des autres, passer nos matinées à faire des echographie et des prises de sang. La troisième ponction a donné trois ovocyte, deux ovules, réimplantés après Hatching, sans conviction, par notre "spécialiste".
Nous avons attendus nos quatre semaine puis sommes restés prostrés devant l'enveloppe des résultats pendant deux heures.
La joie que nous avons exprimée à ce moment là fut la somme de toute la détresse que nous avions accumulée.
Les mots n'existent pas pour soutenir ceux qui attendent. Ne vous enfermez pas.
Pour finir Tiphaine à 14 mois, se porte à merveille et attend un petit frère ou une petite soeur pour Mars, de manière naturelle cette fois si.
Nous avons posé la question : mais comment se faisse que cela puisse marcher et le "SPECIALISTE" nous a répondu : ben 0% ce n'est qu'une statistique, tout peut arriver.
J'espère que mon histoire redonnera espoir à au moins un ou une d'entre vous qu'elle vous donnera au moins cinq minute de répit dans votre combat.
Nous avons retenu une chose de cette période c'est l'attente, l'attente et encore l'attente. On attend toujours le prochain début de traitement la prochaine échographie la prochaine prise de sang les résultats, on attend sans cesse et sans aucun soutiens moral.
Bon courage à tous et à toutes.
Gilbert Reynaud.