Modifié le 29-11-04 à 08:58 (GMT)Réponse à des questions posées ailleurs, concernant des enfants ayant eu des crises à P. Vivax en 2001 :
1) Dans l'hypothèse d'une mission de 2 ans au Laos dans une zone impaludée niveau 3 , ces précédentes crises ont-elles des conséquences sur une éventuelle nouvelle infection ? Les crises seront-elles plus fortes, plus dangereuses ? Quelles pourraient être les séquelles d'une nouvelle crise sur leur santé ? En cas de fièvre serait on capable de discriminer rapidement la cause d'une crise de paludisme (rechute de p vivax) ou cause nouvelle (palu "du laos")
Des crises anciennes ont le plus souvent pour effet de conférer une petite immunité et de diminuer la gravité des crises aiguës. Le diagnostic est facile sur place, sauf au milieu de la jungle bien sûr.
2) Sans exposition nouvelle a t-il des risques de rechute de ces précédentes crises Y a t-il des traces de ce palu dans l'organisme ? suite à p Vivax ou bien suite au palu potentiellement attrappé au Laos ?
Risque faible, moins d'une chance sur 10 après 3 ans et un traitement initial correct.
3) Lorsqu'une personne est bien traitée après un palu peut elle rechuter à tout moment ?
Oui, car le vivax comme son nom l'indique est vivace, mais le risque est faible.
4) Nous avons cru comprendre que le palu est une maladie dangereuse lorsqu'il est diagnostiqué trop tard. Dans le cas d'une vigilance extrême et d'un traitement immédiat peut-on considérer qu'il s'agit d'une maladie bénigne ?
Le mot bénin est un peu exagéré, mais le danger est faible en effet.
5)Quelle est la probabilité d'une atteinte durable à la santé de nos enfants en allant au Laos ?
Nous n'avons pas de statistiques à ce sujet.
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Dr Dominique Dupagne Administrateur du Forum |