Modifié le 14-10-04 à 11:46 (GMT)Moi je dis que de toute façon on est là et il faut en profiter.
Il faut se dire que le moment fatidique arrivera peut être à un moment on on se sentira fatigué de la vie (vieillesse, maladie, solitude) et qu'on y sera préparé, qu'on l'acceptera comme une déliverance...
Sinon, que ce sera un passage brutal de la vie et à la mort, tellement rapide qu'on aura pas le temps de voir venir.
Certains meurent très jeunes et n'ont pas la chance d'arriver à 29 ans ! Alors, il faut se dire que théoriquement on en a encore 30 bonnes années de vie bien remplie devant soi, alors pourquoi s'angoisser...
Je vois mes parents à 50 et quelques années, sont en super forme, super santé, autant que moi à 30. Alors que les gens qui vivent dans des contrées reculées, à 50 ans sont à la fin de leur vie. On a bien de la chance quand même !
Maintenant, quand on voit comment ça se passe dans les maisons de retraite, des personnes (très) agées souvent atteintes d'alzeihmer, dépendantes, dont plus personne ne peut - ne veut s'occupper, qui passent leurs journées enfermées à attendre, ou cherchent par tous les moyens à trouver quelqu'un à qui parler... franchement, je préfère être morte que "vivre" ainsi.
Ma grand mère (72 ans) est décédée il y a deux semaines, elle trainait un cancer du poumon depuis 2 ans... et croyez moi elle attendait la mort avec impatience. Examens douloureux, évolution de la maladie, rémissions, rechutes, etc... tout en sachant que quand on a ce genre de saloperie, c'est un compte à rebours (accéléré) vers la fin. Etre gravement malade, c'est PIRE que la mort en elle même ! Alors autant en profiter quand on est en bonne santé.
J'ai failli étouffer une fois, et depuis je suis convaincue que le passage vers la mort est très rapide et n'est PAS douloureux... le cerveau se met en veille lorsque la douleur devient trop forte, ou que quelque chose ne va pas, on s'endort et on ne ressent plus rien, on ne s'en rend même pas compte.
Les personnes qui ont eu la malchance d'avoir un accident disent la même chose : ils n'ont pas souvenir d'avoir eu mal au moment de l'accident. C'est au réveil qu'ils souffrent. Encore une preuve que le passage à la mort n'est pas douloureux.
Bien sur j'ai peur de la mort comme tout le monde, mais à quoi ça sert d'y penser ?
La vie est un cycle, des individus disparaissent, d'autres apparaissent... autant faire en sorte, au moment du dernier soupir de se dire - si on est encore conscient - qu'on a bien vécu, qu'on a fait tout ce qu'on voulait dans la vie.
Voilà, j'espère que ça dissipera un peu les angoisses... que j'ai eues aussi, mais maintenant j'ai réussi à me faire une bonne raison et à ne plus penser à tout ça. 