Modifié le 14-04-04 à 07:47 (GMT)Oui, mais quand j'ai fait mon stage de secourisme, les pompiers nous ont appris qu'avant toute chose, là où il y avait un blessé, inutile qu'il y en ait deux.
On m'a parfois refusée, pour un don de sang ou plaquettes, parce que j'étais un peu fatiguée. Notamment durant ma dépression, le médecin du service du sang m'a refusée alors que j'y allais un peu par routine, les deux mois étant écoulés.
Et il a bien fait. Parce que le devoir accompli, certes, mais ça avance à quoi de se rendre malade pour un don du sang ? C'est déshabiller Pierre pour habiller Paul.
L'histoire de prendre un lexomyl aussi, je trouve ça assez cavalier : vu que je suis tombée dans ces saletés de médoc comme ça, bêtement, la médecin m'avait donné du tranxène, "la dose que je donne à mes enfants, pour pas qu'ils stressent en partant en vacances"...
Prendre un lexomyl pour un don de plaquette, je trouve ça dangereux. Puis les pharmacies ne délivrent pas "un" lexomyl, mais une boite. Et une boite de ça, chez soi, c'est comme avoir une barette de hasch ou un paquet de clops. Qui vous dit que vous n'allez pas y toucher, ou votre conjoint, ou vos gosses ?
Brrrr. Chat échaudé craint l'eau froide.
Puis ça ne me paraît pas sain de faire passer son esprit civique avant son instinct de conservation. Je l'ai souvent fait, à mes dépends, et je le regrette aujourd'hui.
Et y'a des dons qui m'ont fatiguée, j'aurais mieux fait de ne pas les faire. Peut-être ça a servi à quelqu'un, je l'espère. En ce moment je n'en fais plus et mon médecin m'assomerait si il venait à savoir que je donne mon sang. Mais si vous, vous êtes en bonne santé, alors c'est bien de le faire.
Une fois de plus, tout est dans la nuance.
Cécile
NB : Le civisme, le social, le solidaire... c'est comme le sexe : c'est pas ceux qui en parlent souvent qui en font le plus.