Merci M. Dupagne. Ceci peut nous livrer une explication à une partie du problème. 
Il est certain que les concentrations plasmatiques de lévothyroxine puissent être modifiées du fait du changement d’une forme à l’autre du médicament. Le laboratoire Merck avait d’ailleurs bien informé les prescripteurs par courrier et les avait incités à contrôler la TSH lors du changement. 
Si la totalité des symptômes ressentis par nos patients étaient liés à une modification de la concentration plasmatique de lévothyroxine, il suffit de corriger le dosage prescrit et en quelques semaines, fini. 
Un problème se pose à moi et à mes confrères. Que proposer à nos patients qui ressentent ces symptômes et pour lesquels les taux de TSH n’ont pas bougé plus de 6 semaines après le changement de formule ? Sur 5 patients vus par moi, 5 avaient une TSH inchangée. 
Intolérance au mannitol (pourtant utilisé fréquemment comme excipient dans d’autres spécialités, sans autres alertes comparables) ? 
Effet nocebo démultiplié par les émissions de Jean-Jacques Bourdin ? 
Autre explication ? 
Votre article est intéressant, mais ne peut expliquer qu’une partie à mon avis minoritaire des cas. 
Je suis démuni...