Il me paraît important de signaler le risque de difficultés pour la prise en charge des malades dans un parcours de soin coordonné quand on laisse la possibilité d’un accès direct mieux rémunéré pour les spécialistes d’ou un risque d’attente plus long pour les patients “vertueux” ou à faible revenu qui ne pourront payer le dépassement.
L’exemple de l’ophtalmologie est parlant. Il y a pénurie, les délais sont longs mais c’est plus facile d’avoir rendez-vous en payant un supplément. Ce système existe déjà à l’ hôpital. La future convention va le permettre en médecine libérale. Nous sommes en face de la libéralisation et du désengagement de la sécurité sociale solidaire.