Je viens de découvrir (enfin) votre site et les forums que vous avez créé.
Merci infiniment.
Concernant le sujet abordé, celui de changer les relations humaines en particulier dans le monde du travail, qui m’intéresse particulièrement (c’est grâce au forum "changer d’ère" que j’ai pu mettre un visage sur votre nom), je ne peux partager totalement votre optimisme envers les méthodes de subjectivité "scientifique".
D’abord, tout comme pour Altavista, des méthodes de référencements existent pour l’algorithme de Google... Et le SEO n’est pas prêt de s’éteindre, quelle que soit l’évolution des techniques.
Ensuite, parce que dans la création d’un indicateur qualitatif du travail humain, une technique similaire risque d’arriver à un résultat similaire : un changement de comportement pour répondre positivement à l’évaluation.
Vous pourriez me répondre que cet effet secondaire est bénéfique. Aussi je vous inciterais à lire le roman SF d’Alain Damasio "La zone du dehors", qui explore une mise en pratique de ce système à l’échelle d’une société, à l’extrême.
Ce qui me semble le plus difficile avec la "problématique" de la définition d’indicateurs "performants" pour l’activité humaine, c’est justement la quasi indétermination quantique naturelle de cette dernière : la volonté de mesurer un état de façon systématique ne peut être inconnue du sujet-objet, qui en conséquence modifiera son état à cause de la présence de la mesure...
Pire que la physique quantique, le cerveau humain est à l’origine d’une terrible discipline : la psychologie. Ainsi toute tentative de traitement "normatif" systématique de l’humain a de fortes chances d’avoir des conséquences différentes du but recherché. :D
Une organisation hétérarchique ne peut-elle pas se passer d’indicateurs systémiques sur l’humain ? Le changement est-il donc vraiment à chercher au niveau des indicateurs ?
Au plaisir de continuer à vous lire.