Bonjour,
Est-ce que les données qui sont reprises dans l’article ne mettent pas plutôt en évidence les conséquences d’une intervention chirurgicale de la prostate c’est-à-dire un taux de morbidité important ?
Les arguments contraires à un dépistage automatique ne seraient-ils pas :
la faible corrélation entre le PSA et une maladie tumorale ;
une évolution de la maladie qui est statistiquement suffisamment lente pour préferer le bénéfice à ne pas intervenir.
Sur le plan individuel, les interrogations suivantes restent entières :
quels sont les éléments fiables de diagnostic d’une tumeur agressive ?
cette fiabilité est-elle synonyme d’une gravité de la maladie qui permet encore des traitements efficaces ?
quelle est l’efficacité des traitements chirurgicaux dans le cas précis des tumeurs agressives, pour lesquelles la morbidité importante pourrait néanmoins être acceptée ?
quels sont les nouveaux modes opératoires qui permettent de diminuer la morbidité ?