Bonjour
1) Vous vous trompez. La présence de troubles mictionnels n’est pas associée à un risque accru de cancer de la prostate. Consultez la littérature
2) Vous vous trompez. Dans la seule étude qui pourrait donner raison aux urologues sur l’intérêt du dépistage, le toucher rectal n’était pas pratiqué. Consultez la littérature Dans les études ou le toucher rectal a été pratiqué, le dépistage est à l’origine d’une surmortalité.
Quant à l’échographie prostatique, je n’ai rien trouvé pour la valider en dépistage du cancer de la prostate. Avez vous une référence ?
3) Troubles mictionnels dans ce dossier : c’est une mauvaise transcription dans le centre de santé ; la case a été cochée par le médecin du centre à l’évocation de la colique néphrétique qui ne figurait pas dans le questionnaire.
4) Et pourtant si, c’est bien un dépistage. Revenez au point 1). Ne passez pas par la case départ, ne touchez pas € 20 000.
Les urologues tentent de faire passer le dosage des PSA face à des troubles mictionnels pour un diagnostic précoce, ce qui n’a aucun sens quand on sait que les troubles mictionnels diminuent la valeur prédictive positive des PSA. Pour en savoir plus sur la valeur prédictive positive en général consultez la littérature.