En tant que patient, et vous allez dire si je me trompe, mais il me semble que ce n’est pas le dépistage qui pose problème, mais plutôt ce qu’on fait après avoir analysé les résultats.
Personnellement, le PSA, une prise de sang, c’est pas ça qui va réduire ma mortalité... Par contre, l’abruti qui lit le dosage et qui me dit qu’on va enlever quoi que ce soit préventivement alors que ça sert à rien ou pas à grand chose et que les risques sont plus importants que le bénéfice, là on a un problème.
N’y a-t-il pas de cas dans lesquels le dosage PSA est irréfutablement utile pour détecter des cancers "rares" ou dangereux ? Si il varie trop sur une certaine période par exemple ?
A mon avis, le combat ne devrait pas se faire contre le dépistage, surtout s’il est inoffensif, mais contre ce qui vient après. Battez vous pour rééduquer les médecins face à l’analyse du taux de PSA et le toucher rectal.