Cher Docteur DUPAGNE,
Je viens vous apporter mon vécu. Je suis rentré dans cet engrenage (de ma propre initiative, abusivement orienté par les campagnes médiatiques), il y a maintenant quelques années, et ai fait ce dépistage par le dosage des PSA, j’avais alors 48 ans. Il s’est avéré que mon taux de PSA était supérieur à 7 et s’est élevé jusqu’à 12. J’ai alors “subi” 6 séries de biopsies de la prostate (une par an), toutes négative, avec à chaque fois, une moyenne de 12 prélèvements jusqu’à ce que je déclare une prostatite aiguë, 2 jours après le dernier prélèvement. Bilan 4 jours d’hospitalisation avec tremblements, fièvre et antibiotiques pour juguler cette infection. J’ai alors considéré que cela suffisait et que je ne pouvais plus davantage subir ce genre de torture, surtout après avoir visité votre site et lu le livre du Docteur WELCH « qui ma ouvert les yeux ». J’ai décidé de tout arrêter.
Il est tout à fait exact de dire que, lorsque vous commencez ce genre de dépistage, c’est un réel engrenage, en effet, d’abord vous vivez mal ce genre d’examen qui est douloureux puis, vous vivez dans l’angoisse du résultat puis de la future biopsie...
Le rapport de l’urologue, qui m’a fait passer les différentes biopsies, allait dans le sens d’une prostatite chronique mais il m’a, malgré tout, fait subir ces 6 biopsies...
Aujourd’hui, et tant qu’il n’y aura pas plus de certitudes quant au dépistage de la prostate, je préfère tourner la page à tous ces dépistages qui font plus souffrir qu’ils n’apportent de certitudes réelles.
Cordialement