Dr Dupagne,
je me pose une question : par exemple Irène Frachon pour confirmer ses découvertes sur les effets secondaires graves du mediator a pu collaborer avec des medecins de la secu qui ont fait une analyse de données sur les malades ayant eu cette prescription (si j’ai bien compris).
Regardez ce qui se passe pour les quinolones, si on pouvait faire une analyse de données croisées chez les assurés qui ont pris du quino, on pourrait peut-être obtenir des estimations plus précises sur la quantité des effets, et sur la nature des effets ...
Donc il y a sûrement une partie de l’expertise qui découle de l’analyse de données disponibles sur les assurés ?
Certainement que ça se fait déjà, enfin j’espère ... mais il faut que quelqu’un passe la commande au départ (par exemple chiffrer le coût des arrêts maladies pour tendinopathie dans les 48 mois suivant la prise de quinolones ... comparer avec l’occurence moyenne des arrêts pour tendinopathies dans la population non quinolonisée)