Les cas que vous citez pour tenter vainement de justifier votre position sont cités dans l’analyse des américains :
En page 7, "les biopsies peuvent entrainer des douleurs, de la fièvre, une hématospermie et une hospitalisation. " Il n’y est pas question de décès.
Egalement en page 7, "3 hommes sur 1000 meurent pendant ou peu après une prostatectomie radicale". Ceci, ramené à la cohorte de 1000 personnes bénéficiant d’un dépistage, dont 65 recevront un traitement curatif, concerne 0.19 personne. Ce n’est pas négligeable mais cela a été évidemment pris en compte dans les statistiques.
Quant aux suicides pour cause de problèmes urinaires et/ou sexuels, je n’exclus pas que cela puisse exister, mais je suis convaincu qu’ils sont en nombre tout à fait négligeable, par rapport aux suicides de malades atteints de cancers métastasés, en proie à des douleurs insupportables.
Je vous invite en fois encore à relire ce qui est écrit en première page : "Le groupe de travail recommande aux hommes âgés de 55 à 69 ans de prendre une décision individuelle au sujet du dépistage du cancer de la prostate avec leur clinicien". C’est la définition même d’un dépistage individuel, à la condition expresse que ce soit le malade qui décide en fonction d’informations objectives apportées par son médecin, et non pas sur de mauvais conseils de celui-ci.