ma lecture du problème (mais peut-être est-ce tout faux et farfelu) c’est qu’au fond :
le politique se fout de la santé
la santé, c’est le 1° budget de la nation, 234 milliards par an, l’éducation nationale, 2°, c’est 80 milliards ....
et avec ça en 60 ans de sécu
pas un politique de premier plan au ministère (ils prennent l’éducation, les finances ou l’intérieur)
des ministres à tiers de temps (font affaires sociales, travail voire sports avec), là où l’éducation a 2 ministres (car enseignement supérieur)
pourquoi ?
hôpitaux = 1° employeur local
+ direction pendant des décennies par les députés/sénateurs-maires
"trou" mis en avant mais en fait quasi inexistant
car avant la crise de 2008 son faible montant en % permettait de rembourser la dette créée (croissance + faible taux)
car malgré la crise la branche maladie c’est 11 milliards de trou pour 234 milliards soit 4,7 %, là où l’état fait 95 milliards de trou pour 295 milliards de budget soit 32 %
la dette sécu toutes branches tous régimes c’est 190 milliards au total, pour un budget de 454 milliards (435 à l’équilibre)
soit 44 % d’un budget à l’équilibre
la dette de l’état c’est 1 350 milliards pour un budget à l’équilibre de 200 milliards
soit 675 % d’un budget à l’équilibre
la vision d’un politique, c’est que c’est des clopinettes, qu’il y a des coups à prendre pour des résultats qui arriveront après les échéances électorales immédiates
et comme en face il y a les tenants de la pléthore hospitalière et des syndicalistes libéraux dont on peut mesurer l’efficacité ....