Bonjour,
D’abord sur le nombre de salariés de l’AM (pas de fonctionnaires ds l’AM (une poigneé en fait)), certes j’ai parlé de près de 80 000 au lieu de 93 000...je souhaitais juste corriger les 160 000 que j’ai pu lire...vous y ajoutez la MSA et le RSI qui sont d’autres régimes d’assurance obigatoire, différent du RG, donc ajoutez aussi la population (on passe de 35M à 60M !!), vous ajoutez aussi l’ Acoss ? pkoi ? ajoutez aussi les Caf et les CRAM/CARSAT et les URSSAF...et Pôle Emploi pour boucler la Prtotection Sociale dans son ensemble (Pour compter le nombre de médecins vous n’englobez pas les infirmières kiné directeurs d’hopitaux...). Donc je maintiens vos 93 000 salariés, et précise que cet effectif est en diminution de 10% tous les 3 ans (CPG Etat/CNAMTS)depuis 2001.
Par ailleurs, si vous reconnaissez la mission de service public inhérente à la profession médicale (et pas un Fonctionnariat pur et dur : bcp de salariés, donc issus du privé, assurent une MSP), je ne comprends pas votre analyse sur le choix d’installation : à mon sens les spécialisations/internats ne devraient être possibles que si le médecin s’engage à exercer un certain nombre d’années dans la zone où il achève sa formation. Dès lors certaines spécialités seraient rapidemment arrêtées dans certains CHU, au regard du nombre de spécialistes déjà présents sur le territoire...Si une vocation vous porte, vous ferez le choix de la suivre dans une autre région... (avis très personnel, entendons nous bien).
Sur le mode de rémunération, je vous rejoins : il s’agit d’une discussion très large, avec mille solutions ou sans aucune au final...La capitation reste néanmoins une formule souvent utilisée par les autres pays, que l’on commence tout juste à tester... à voir... j’entends davantage les arguments du corps médical quants aux conditions de travail. Mais j’ai parfois l’impression d’entendre des commerciaux : Pour gagner bien il faut voir bcp de patients dans la journée, et ce qui le pénalise au final et épuise le Médecin... => Un médecin est il sensé gagner très bien sa vie ? Cela est un postulat qui n’est jamais remis en question, tellement l’évidence a pris le pas dans l’esprit commun. Pour reprendre une phrase du film "la Crise" : "En Asie, le médecin se déplace dans les contrées 1 X /An, rééquilibre tout...et se fait payer ; si par la suite le patient tombe malade, c’est au médecin a se redéplacer à ses frais, et à prendre en charge le coût du traitement..." (c’est très approximatif comme verbatim, désolé)...c’est une carricature OUI, j’entends déjà les commentaires...Mais dans le fond l’idée n’est pas à mon sens bête : un bon médecin est il celui qui fait 30 consultations ds 1 journée...? L’expertise, la responsabilité sur la vie humaine ( et le tps "contractuel" de cette resp), le niveau d’étude, justifie un niveau de rémunération... L’éducation n’est elle pas un enjeu vital pour un enfant ?(les profs ne sont pas les mieux payés des fonctionnaires) la recherche scientifique n’est elle vitale pour l’avenir de la société ?(les chercheurs sont parmis les moins dotés). L’armée (que je ne porte pas en grande estime), ne défend t elle pas au péril de sa vie notre nation ? ou plus dans mon estime, les pompiers ?
J’ai parfois l’impression qu’il existe un monoplôle de la vie humaine chez le corps médical, justifiant un traitement complètement hors norme.
J’ai dans mon entourage trs proche un certain nombre de médecins (a vrai dire j’ai aussi des pharma, des infirmiers, des kiné, un manip radio, et...non pas de dentiste...avec moi dans l’AM nous allons monter un conglomérat..)qui ne me parle que de réseau de santé, maison pluridisciplinaire, éducation thérapeutique du patient, bénévévolat dans des missions humanitaires... bref jamais (non là j’exagère,presque jamais), de rémunération... C’est pkoi certains commentaires m’ont paru déplacés...
Merci encore pour ces échanges. (...)