Bonsoir
Vous écrivez
La création de mille MUST à un million d’euros / maison : irréaliste, ce n’est pas l’immobilier qui coûte, encore que vous l’ayez sous évalué MASSIVEMENT, (ça coûte en fait plus de deux mille euros partout en France)
Désolé mais vous vous trompez. J’ai des exemples précis qui le démontrent.
Et là, vous oubliez totalement ce point ou plutôt, vous l’occultez en disant : ça va s’équilibrer. Eh bien, non, avec un C à 23 euros, il est impossible de payer du personnel, des locaux vastes et luxueux et un médecin salarié qui, nécessairement, fera peu d’actes. Votre zinzin sera en déficit profond, il faudra des aides publiques importantes, un C à 40 euros ne serait peut être pas suffisant encore.
Pourquoi "vastes et luxueux" Vous n’avez pas bien compris le montage financier. Les chefs de cliniques sont en partie salariés, comme les libéraux universitaires. Cela fait de l’argent en plus des honoraires.
Pour quoi MUST ? Le critére universitaire surprend. En MG, on a besoin de continuité des soins, pas d’internes et de chefs de clinique qui viennent 6 mois et s’en vont ailleurs. Votre solution ne donne aucun gage de pérennité ni de bon suivi des patients. Et lorsque vous dites "sortir du modéle hospitalier", vous semblez oublier que la MG traditionnelle, de campagne n’est jamais entrée dans le systéme hospitalier. Mais peut être que les rédacteurs de ce papier sont dans le monde hospitalier ?
Je suis désolé que le mot universitaire accolé à MG vous surprenne. C’est vraiment dommage. Il faut arriver à comprendre qu’universitaire n’est pas synonyme d’hospitalier. Il n’y a pas d’hospitalier chez les 24 en dehors de 3 internes en MG.
En effet, idéalement, il devrait y avoir des milliers de médecins installés partout dans les déserts médicaux et définitivement. Nous savons que ce n’est pas possible. Notre proposition est un compromis. Mieux vaut un chef de clinique pendant 2 ans que rien du tout.
La création d’un nouveau métier de la santé : « Agent de gestion et d’interfaçage de MUSt » (AGI). Oh comme le terme est amusant... Ces tâches, les secrétaires les ont assumées de longue date, mais vous étes dans une bulle et vous semblez les ignorer...
La gestion d’une MUSt (voir votre première réaction) ne peut reposer sur une secrétaire.
Les salaires aux enchères : vous raisonnez donc en salaire, le praticien est payé sans notion d’activité. Joyeuse solution, pas de barrière à l’oisiveté... Et le niveau que vous fixez est ridicule : Un SMIC au départ et un soit disant plafond sur la base du salaire du CCU soit 45000 euros / an c’est à dire en net 3200 euros / mois. Quelle ambition... Quelle valorisation de ce noble travail... Et vous espérez avoir 6000 zozos qui bosseraient ainsi ?
Vous avez mal lu. Relisez. Seuls les internes et les CCU sont salariés exclusifs. Les 45000 euros ne constituent pas un plafond, mais une moyenne. Il y a une part proportionnelle à l’activité de soin et donc une barrière à l’oisiveté.
Les « chèques-emploi médecin >>> une solution complémentaire à l’AGI pourrait résider dans la création de « chèques-emploi » financés à parts égales par les médecins volontaires et par les caisses. Encore un buzz amusant : les caisses financeraient le personnel... Et pourquoi donc ? La tâche des caisses est de prendre en charge des soins, pas de participer à des financements extérieurs... Les gestionnaires de l’assurance maladie vont aimer votre proposition...
Les caisses ont beaucoup plus d’ambition. Par exemple, le projet Sophia ou la prise en charge de la formation des médecins représentent d’énormes budgets.
Quant au reclassement des visiteurs médicaux, c’est la cerise sur le gâteau... Encore une chose rigolote...
Nous avons déjà eu des réactions favorables de quelques VM.
Je ne passerai pas plus de temps à exposer d’autres propositions, tant votre projet est ubuesque et irréaliste.
J’espère vous avoir montré que cette critique est (...)