La lecture de ton billet fait écho à "Le Choeur des Femmes" que je viens tout juste de terminer.
Je suis d’accord avec cette idée que c’est à la femme, et uniquement à la femme, de choisir son moyen de contraception.
Tu as parlé de l’importance de l’information à propos des EI du moyen de contraception. Mais ce qui me paraît primordial dans la liberté du choix, c’est avant tout de lui parler de tous les moyens de contraception qui lui sont disponibles, en essayant AVEC elle de briser les idées reçues sur tel ou telle techniques.
Autant dans la "pathologie" courante, le médecin (à mon sens) doit jouer un rôle de guide (guiding style, cf Miller&Rollnick). Dans la contraception, qui n’est pas (à mon sens toujours) de la prévention primaire d’une "pathologie", le médecin doit se présenter comme une structure neutre d’informations, où la cliente (et non plus une patiente puisqu’elle n’est pas malade, ni en passe de le devenir) doit pouvoir accéder à une information libre de toute idée reçue, arguments d’autorité ou parasitisme marketting.
J’espère que le terme "client" ne choquera pas trop. Mais il me paraît nécessaire de faire le distinguo entre un patient traité en primaire, secondaire ou tertiaire, et une femme qui ne désire pas de grossesse.
Cordialement,
B.
Et encore merci pour ces billets toujours très instructifs.