Le problème de cette pillule (qui n’en n’est pas une mais prescrit en tant que tel hein ?), c’est qu’elle est prescrite à tort et à travers par les gynécologues aux jeunes filles. Bah oui, puisque que les adolescentes ont de l’acné, les gynécologues leur donne la Diane 35, comme ça ils règlent deux problématiques l’acné et la contraception, sans réflexion, sans réfléchir plus loin, sans mesurer ni causes, ni conséquences.
La grave erreur des gynécologues en plus du contournement de l’usage de ce médicament, c’est de ne pas évaluer les effets secondaires de cette pillule par rapport à d’autres. La Diane 35 a un effet désastreux sur le taux de triglycérides, fait grossir, augmente la rétention d’eau, chute de la libido, provoque des céphalées, occasionne des symptômes de grossesse.
Pourquoi malgré tous ces effets secondaires importants, les gynécologues continuent à la prescrire à des jeunes femmes, même fumeuses. Quand les jeunes se plaignent d’avoir grossi, que le taux de triglycerides et/cholesterol depasse la norme, les gynécologues excluent toujours la pillule, les culpabilise et leur impose un régime ; sans modifier la prescription pour autant.
Mais le comble du cynisme, c’est que cette pillule coûte une fortune, qu’au regard de leur situation socio-économique, Diane 35 ne devrait pas être prescrite aux jeunes femmes aux maigres ressources.
Mais non, non seulement les médecins prescrivent une pillule qui n’en ai pas, mettent en danger leurs patientes, ignorent et minimisent les effets secondaires, compliquent la prise de contraception. Voilà les gynecologues d’aujourd’hui, sourds, incompétents et dogmatiques.
On peut accuser les laboratoires de perfidie, de malhonnêteté etc Mais qui prescrit encore et toujours Diane 35 malgré l’expérience empirique de ces 25 dernières années ? Qu’est ce qui pousse ces hommes et ces femmes à rester sourds aux demandes répétées des patientes gênées voire handicapées dans leur quotidien par les effets secondaires ? Combien de femmes souffrent de migraines pendant des années sans que leur pillule ne soit remise en question ni par le prescripteur ni par les autres médecins consultés ? Combien de femmes souffrent d’un manque de libido qui met en péril leur couple et leur vie amoureuse et les fait culpabiliser ? Combien de femmes ont pris du poids qu’elles essayent de perdre en testant tous les régimes de la terre et en mettant leur équilibre alimentaire en jeux ?
Quand est-ce que les pouvoirs publics et le monde médical vont arrêter de prescrire cette saloperie aux femmes ?? Comme je le dis et répète à tous les gynécologues consultés, le recours à la contraception ne doit pas modifier de quelque manière que ce soit notre vie. Le bénéfice de la pillule est tellement nul comparé aux problèmes engendrés que son utilisation comme contraceptif devrait être proscrite. Et la prise d’hormones synthétiques est-elle sans conséquences à moyen et long terme sur la santé des utilisatrices ?