Merci M. Dupagne pour cet article.
Il est tout de même malheureux qu’il faille continuellement, pour les uns lire, et pour les autres rédiger, des articles pour corriger, démentir, ou tout simplement contredire, au sens étymologique « s’opposer à », ceux des médias - à savoir Lagardère, Bouygues, Bertelsmann, Bergé&Pigasse&Niel, Bolloré, etc. - dont le point de vue partial ne permet plus d’apporter des informations pertinentes et/ou de qualité.
Rappelons que la presse française est tout de même largement subventionnée par le domaine public et qu’il n’y aurait guère de journaux à vendre dans les kiosques si tel n’était pas le cas.
Bref, ce qui est vrai pour l’information du domaine médical, l’est tout autant pour celui du social, de l’économie et de la politique - politique extérieure, par exemple, et au hasard-.
Au point qu’il devient extrèmement difficile de comprendre quelque chose à notre réalité, à moins d’y passer du temps, ce qui n’est pas forcément à la portée de tout le monde.
Je vous trouve quand même un peu complaisant lorsque vous dites : "Après s’être plantée, une agence gouvernementale réagit habituellement par excès, en sens inverse. C’est humain, nous fonctionnons tous comme cela". Parce que si la responsabilité n’appartenait qu’à une seule personne, pénalement responsable, comme c’est le cas pour la majorité d’entre nous, sûr que les choses ne se passeraient pas comme ça. Nos agences gouvernementales ont largement prouvé leur incompétence à gérer le risque médical. Et sûr que le système, tel qu’il existe, ne sert pas la population. Pourquoi donc cette indulgence de votre part ?
C’est toujours avec un réel plaisir que je vous lis, même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous.
Cordialement.
Philippe G.