Corrigez moi si je me trompe mais de cette polémique / affaire, je retiens les éléments suivants :
- Diane 35 a une AMM "dermatologique"
- Diane 35 a un effet avéré en tant que contraceptif
- le taux de mortalité de ce médicament est ridiculement bas et on ne peut exclure que les cas mortels soient liés au médicament plutôt qu’au ’terrain’ des utilisatrices (taux d’androgènes supérieurs à la moyenne ...)
- tout a démarré par la plainte au pénal d’une jeune femme sous pillule de 3ème génération (mais pas Diane 35)
Mes questions :
- Diane 35 serait-elle la dernière victime du mediator ? C’est à dire critiqué pour son usage hors AMM ?
- Si je pousse le vice un peu loin, est-il normal que le laboratoire commercialisant Diane 35 soit méjugé à cause de médecins prescrivant le médicament hors AMM ? Par analogie, un fabricant de tronçonneuse verrait-il son produit interdit si des clowns décidaient d’un numéro de jonglage avec la dite tronçonneuse ? Il me semble que la règle de base est l’innocuité du produit dans un usage cadré dit ’normal’.
- Un fabricant peut-il être attaqué pour un marketing poussant à l’usage hors AMM ?
- Comment s’assurer qu’un médicament n’est utilisé que dans le cadre de son AMM ? Imaginons que Diane 35 ne soit autorisé à la prescription que par des dermatologues. Comment contrôler ? Surtout pour les produits non remboursés par la sécu.
Bref, contrairement à l’affaire du Mediator, il me semble que cette affaire tient plus d’une tempête dans un verre d’eau qui masque de vraies questions.