D’un coté une acné, de l’autre la mort subite par EP d’une jeune fille ...
D’un coté : conseiller et parler !
Parler du rôle des cosmétiques, parler de la iatrogénie dermatologique des psychotropes, parler de l’anxiété qui active l’axe cortico-surrénalien, parler de la puberté et du pubertaire, parler du narcissisme et de l’estime de soi... Parler, conseiller, surveiller, soutenir et prescrire, peut-être, dans un second temps.
De l’autre, la prescription pharmacologique rapide - sans trop se poser de question : Le médicament "à la mode", qui "bonne presse", dont on dit "le plus grand bien" chez les spécialistes, qui à "si bien marché" comme nous l’a dit notre confrère, ...
Et si, dans votre patientelle, "Melle X", 20 ans, que vous connaissez depuis sa naissance, décédait subitement d’une EP massive, sans autres FDR que votre prescription de Diane 35 deux mois auparavant ?
Une coïncidence ? Un aléa ? Ou une réflexion à mener sur son identité de médecin emporté par les 3 à 4 consultations par heures ; affaiblit par les opinions et le marketing plus rapide et plus confortable à acquérir que le "bon-sens", la prudence et le questionnement scientifique.
"Tenir les cadences" : combien ce fordisme de la MG a-t-il pesé sur le plateau la balance bénéfices-risques ?