Quel que soit l’impact désastreux du communiqué, la force du correctif n’est pas négligeable.
En effet, jusqu’ici, l’INCa était restée très ambiguë sur le sujet, contrairement à la HAS qui a clairement pris position contre le dépistage.
Face à des patients dubitatifs, je n’hésiterai pas désormais à leur faire lire ce paragraphe "Parallèlement, les faibles performances du dosage du PSA comme test de dépistage, les conséquences physiques et psychologiques importantes (et pour certaines graves) des explorations et des traitements (complication des biopsies avec risque d’infections, de rétention urinaire, possibilité de faux négatifs ; séquelles de la chirurgie ou de la radiothérapie avec troubles sexuels, urinaires et digestifs) conduisent à une balance bénéfices/risques négative, c’est pourquoi les autorités sanitaires ne recommandent pas de pratiquer ce dépistage." qui est particulièrement clair.