je suis tellement d’accord avec vous.
On le vit au quotidien dans nos propres pratiques.
Le problème est le suivant : de quoi parle t’on quand on parle d’évaluation ?
Aucun indicateur ne détient la vérité absolue et ne prend en compte la complexité de nos organisations, de nos pratiques, et de la relation à l’individu (condition essentielle de la qualité des soins et de la prise en charge). Or, ce sont ces trois composantes qui sont souvent partiellement étudiées.
je dirai même au sens large, indépendamment du sanitaire, que ce raisonnement s’applique à d’autres domaines : l’économie, ...
Nous vivons dans un monde complexe et nulle évaluation ne peut permettre d’en appréhender l’ensemble des composantes.
Il me semble que si l’on part des besoins que l’on définit une méthodo adaptée au territoire d’action, au type de public, aux intérêts de chaque partie prenante et que l’on met en place une stratégie pour répondre aux besoins non couverts et construire un projet collectif en prenant en compte les différentes parties prenantes eh bien, déjà nous aurons déjà bien avancé.