En réponse à :
28 août 2013 17:10, par virginie
Sur le plan théorique :
L’absence de cancérogène connu à des taux significatifs dans les e-liquides (alors que plus de 60 cancérogènes sont identifiés dans la fumée du tabac dont 11 classés cancérogènes catégorie 1 par le CIRC74) laisse à penser, en première approche, que la « vapeur » des e-cigarettes n’est pas directement cancérogène.
L’absence de monoxyde de carbone (CO) dans cette « vapeur » et le taux normal de monoxyde de carbone trouvé dans l’air expiré des utilisateurs d’e-cigarette témoignent que cette dernière ne prive pas l’organisme d’oxygène comme le fait la cigarette et que les effets cardio-vasculaires, s’ils existent, devraient être donc moins importants.
L’absence de particules solides à des taux significatifs dans la vapeur alors que chaque cigarette fumée produit plus d’1 milliard de particules solides submicroniques dans le courant primaire et 5 milliards de nanoparticules dans le courant secondaire. Il est donc hautement vraisemblable que les effets cancérogènes, irritants pour les voies respiratoires et délétères pour le cœur, de ces micros et nanoparticules sont absents avec l’utilisation de l’e-cigarette.