comme Armance, je pense que le rapport investissement-libido est très défavorable... j’ai un niveau de vie infinitivement moindre que quantité de mes patients qui n’ont ni les mêmes responsabilités ni bien sûr le même niveau d’études. Dès que l’activité baisse un peu (en juillet, il m’a manqué 1000 euros pour payer mes charges, alors que j’ai travaillé tout le mois, et j’ai pompé ça sur ma toute petite réserve destinée à la retraite). Les dix premiers patients de la journée servent à payer les frais de fonctionnement, et les deux suivants les impôts... Je vois comment mes confrères s’en sortent : une patientèle fidélisée et un recopiage rapide d’ordonnances mensuelles... Bref, chaque été, je me sens en grande précarité...