Je vous trouve de mauvaise foi. Vous attaquez les laboratoires ans aucune preuve que votre intime conviction, et vous suggérez une sous-déclaration des effets indésirables du vaccin qui ne repose également sur rien de tangible.
On est bien d’accord que le vaccin anti-HPV n’est qu’une arme supplémentaire pour faire diminuer l’incidence et la morbi-mortalité du cancer du col, mais pourquoi se refuser de l’ajouter à notre panoplie ?
Par ailleurs dire que nous avons dores et déjà "un outil parfaitement efficace" sous la forme j’imagine du dépistage par frottis, est juste mensonger : malgré toutes les campagnes de prévention, on stagne sur ce dépistage, avec des femmes trop et inutilement dépistées, et celles pour qui ce serait utile qui ne le sont pas.
Quant à votre autre "arme" pour lutter contre les infections (le préservatif tout le temps), ça me paraît légèrement difficile à généraliser.
Je voudrais bien comprendre en plus pourquoi toutes les autorités savantes et tous les systèmes de santé des pays développés, ainsi que l’OMS recommandent cette vaccination. On peut toujours y voir la théorie du complot, et l’entrisme des labos, mais c’est leur concéder trop de pouvoir d’influence à mon avis. Je n’y crois pas une seconde. Il n’y a qu’à voir comme la FDA américaine n’hésite pas en cas de besoin à refuser ou supprimer des AMM sur bien des médicaments pour se faire une idée de leur indépendance.
Enfin je réitère mes observations sur la théorie de la niche écologique laissée vacante. On ne peut pas la réfuter, mais rien ne prouve que cette théorie va s’appliquer, et dans l’intervalle les femmes seront protégées. Si des HPV peu oncogènes prennent la places des HPV agressifs actuels, rien n’interdit de penser qu’on pourra développer un nouveau vaccin ciblant ces HPV.