Je ne m’étends pas sur le sujet parce que j’espère avoir l’occasion d’en reparler mais il y a des retombées vertueuses de la coexistence d’un secteur public et privé et du financement du privé par la redistribution c à d en l’occurrence par la sécurité sociale. Le financement public ouvre l’accès du privé à une frange plus large de la population et contient l’inflation des coûts (pour le patient et l’assureur) qui est le propre du secteur marchand. La concurrence du privé est un facteur stimulant pour le public.
D’autre part, le financement par les assurances privées est à la fois fortement inflationniste sur les coûts de la santé et très contraignant pour le financé. Les Pays Bas ont vu la part du PIB consacrée à la santé augmenter de 3 poins depuis l’ouverture aux assurances privées.Tout le monde est d’accord, de Patrick Errard le président du LEEM, à la FHP et aux plus extrémistes des UFML pour revendiquer un financement public.
La question de la qualité est un des noeuds du problème mais il y a, très visiblement, un contexte politico économique qui influence fortement l’efficience d’un système de santé.