Ça ne pouvait durer ! La HAS a encore frappé ! Cette fois c’est le TDA/H... et vive la ritaline à tour de bras ! Une investigation clinique un tant soit peu minutieuse mettrait en évidence un sur-diagnostic de TDA/H avec une sur-prescription de ritaline à la clef et pas seulement en Amérique du Nord. Nombre de cas d’agitation, d’instabilité chez le jeune enfant tiennent à un environnement insuffisamment cadrant et sécurisant. Un accompagnement thérapeutique et éducatif parents/enfants obtient de bons résultats à moyen terme, sans risquer la dépendance au méthylphènidate... mais ce n’est pas aussi magique que la petite pilule et ça demande de l’investissement temps, ce qui n’est pas facile de nos jours ! De plus, l’efficacité fréquente du méthylphénidate ne constitue nullement une preuve diagnostique.
Propos désabusés d’un vieux pédopsychiatre qui s’efforce encore de croire à la médecine humaniste hors DSM et petites pilules miraculeuses...