Bonjour,
Votre réaction me fait penser à un protocole scientifique qui pourrait permettre de répondre à la question.
Sélectionner aléatoirement 400 EHPAD sur le territoire.
Analyser la mortalité des résidents, les hospitalisations et leur motif pendant un an.
Sélectionner aléatoirement (randomiser) 200 établissements, et les sensibiliser par courrier (venant des ARS) aux risques potentiels du paracétamol, dans l’optique de réévaluer les prescriptions au long cours.
Suivre ensuite pendant un an l’évolution de la mortalité et des motifs d’hospitalisation dans les deux groupes.
Si le paracétamol expose réellement à ces risques, cela "sortira" obligatoirement sur de tels effectifs, et l’étude ne sera pas très coûteuse. Cette étude randomisée ne souffrira pas des biais des études d’observation.