Bonjour Claudina
Je suis prêt à reconnaître mes erreurs, mais là, je ne comprends pas bien
J’ai écrit que l’immunité conférée par les vaccins vivants était presque toujours définitive. Je maintiens. Curieusement, tu reconnais que le dosage d’anticorps a une valeur limitée, puis tu t’appuies sur des dosages d’anticorps pour expliquer que l’immunité est limitée dans le temps. En pratique, ce n’est pas vrai. Pour la grande majorité des vaccins vivants, l’immunité est définitive. Les cas de rougeole observés au Canada correspondaient à des sujets chez qui le vaccin n’avait pas pris, et qui ont d’ailleurs été malades quelques années après leur vaccination. Comme tu le signales, et comme je l’ai écrit, la revaccination n’est pas un rappel, mais un rattrapage pour les 5% d’échec. Personne n’a jamais vu un enfant vacciné deux fois par le ROR attrapper la rougeole.
Tu précises que lors de cette épidémie de rougeole, 75% des sujets étaits vaccinés (une seule fois), mais il faut aussi préciser que 95% des vaccinés n’ont pas eu la rougeole.
Pour les valences multiples dans la même seringue qui amplifieraient mutuellement leur pouvoir immunogène, ta critique est plus justifiée. Ce que je voulais dire, c’est que l’adjuvant aluminium des antitoxines tétaniques et diphtériques bénéficiait aux autres valences. Ce n’est pas clair, je vais corriger. Mais il existe quand même parfois des potentialisations sans aluminium.
Je n’ai pas parlé de la variation d’effet avec l’âge. Il me semblait que c’était surtout les vieillards qui réagissaient peu aux vaccins. Si tu as des sources, ça m’intéresse.