Amusant, pour avoir côtoyé M. Poiret au Ministère, je confirme la description de M. Dietrich, c’est en effet l’ambiance et le personnage...
La réaction de Thomas Dietrich est pour le moins atypique, et elle fait du bien dans un moment où l’on sent nos élites incapable d’écouter, de se positionner et de défendre des idées, au pire résignées et sans projet. Voilà quelqu’un qui croyait en sa mission, et qui incarnait les valeurs qu’il devait défendre, c’est devenu trop rare pour ne pas être salué !
Cela dit, pour le reste, rien de nouveau sous le soleil : il ne faut pas se morfondre sur une pseudo "perte" de démocratie. Que je sache, notre système n’a jamais réellement fonctionné avec des instances consultatives réellement écoutées. Elles sont importantes comme lieu de liberté, d’expression et d’élaboration d’un consensus, mais de là à ce qu’elles influencent les lois, il y faut généralement des décennies...
Le plus étonnant dans cette histoire, c’est le manque d’intelligence tactique du Ministère : il suffisait... de ne rien faire ! (comme d’habitude ?)