Je viens de passer 10 mois dans un centre de santé, ouvert dans un semi-désert médical, pourtant en ville. J’étais salarié de l’association d’habitants du quartier qui gère ce centre. Et de fait non astreint aux gardes, obligation à laquelle échappe les médecins salariés (bon, sur la base du volontariat, j’aurai aimé, mais qui m’aurait alors payé puisque je n’avais pas le statut libéral et que l’association ne pouvait recevoir les "primes de garde" de la CPAM entre autre...).
Mon contrat était fixé en terme de quotité horaire, sans intéressement au nombre de consultations. Une fois mes heures faites, pas de compta ni de gestion ou autre tracas administratif...
Je suis convaincu, puisqu’il suffit d’être 2 pour créer une association loi 1901, qu’une partie de la solution peut s’inspirer de cet exemple (même si les fondements du projet ont été secondairement sapés, ce qui explique en petite partie mon départ, mais ça, c’est une autre histoire)
une petite visite sur le site du centre :
http://centredesantedes3cites.fr/
Avant cette expérience, j’avais été en négociation avec une équipe candidate à des élections municipales dans un vrai désert médical rural... qui n’a pas gagné les élections malgré le fait que le programme comportait le rétablissement d’une offre de soins sur le territoire... Les habitants des déserts médicaux (mais aussi postaux et boulangesques) sont rompus à leur isolement, ou alors fatalistes ? A moins qu’ils soient en parfaite santé ! (je leur souhaite mais sans illusion)
Merci au passage, cher confrère pour ce travail 2.0 ;o)-