En réponse à :
27 février 2017 14:07, par herve_02
Étant un patient ’vieux’ (plus de 50), je suis un peu perplexe. Lorsque l’on parle de changement dans la sécu, il y a tout plein d’avis différents, chaque personne ayant un avis pour la sauver sans toucher à ses habitudes. Les spécialistes disent qu’ils veulent être mieux payé pour pouvoir bien travailler, ceux qui ont une vie saine explique que les maladies chroniques viennent d’une mauvaise hygiène de vie et donc qu’il faudrait responsabiliser (langue de bois pour dire dérembourser), les généralistes qu’il faudrait ne plus être payé à l’acte...
Moi je ne sais pas trop : pourquoi ne pas se pencher tout simplement sur les médicaments qui coûtent un bras et qui ont autant d’efficacité qu’une infusion de camomille ? Pourquoi ne pas se pencher sur les examens qui coûtent un bras et qui servent juste à ne pas avoir besoin de faire une vraie auscultation ? je parle pas des dépistages systématiques selon les modes et les chimios qui font vivre 2 mois de plus à 5000 euros l’ampoule.
Mais dans les messages des illustres savants (sens noble du terme) au dessus, personne n’a eu cette idée.
Et si pour régler le problème des dépassements, on abolissait le numérus clausus ? On peut faire baisser les salaires des ouvriers en les mettant en concurrence avec des ouvriers polonais sans que cela ne choque personne (ce ne sont que des ouvriers), mais dès que c’est concurrence entre les médecins français, c’est déjà plus compliqué à mettre en place. Peut être que parce qu’il y a plus de médecins que d’ouvrier chez le législateur ? Mais ce n’est plus un problème de santé publique mais de représentation...