Dominique bravo ! Ce billet fera date.
Ne serait-ce que parce qu’il résout le "mystère" Levothyrox. Et ce au terme d’une enquête menée de main de maître. Il n’y a a plus de question sur la cause du problème, il n’y a plus de mystère et c’est déjà immense.
Je tiens à saluer la formidable leçon de médecine que tu nous donnes ici. D’abord il y a les patients qui souffrent. Qu’ils expriment bien ou mal leur souffrance cela est sans importance : ils souffrent et ils sont nombreux - l’ampleur de cette souffrance est largement démontrée ici - et le rôle du médecin est de les écouter et de chercher à comprendre, en toute humilité. Pas de mettre en doute leur souffrance, pas de la minimiser, encore moins de la nier. La compréhension du problème est hautement technique, mélange ici de pharmacologie, de statistiques et de médecine. Elle implique un esprit clair et c’est bien le rôle du médecin que d’apporter la clarification. Alors il peut aider et tenter d’apaiser les souffrances.
Je reste par ailleurs confondu par la difficulté que tu as eu à te procurer les informations essentielles et par l’incroyable légèreté de toutes les parties prenantes dans ce changement de formule. Il y a là un vrai scandale.
PS. Je trouve épatant que tu ais fait relire Par Beate Bartès. Vivre Sans Thyroïde fait un très bon boulot