Bonjour cher confrère
À mon avis pour ces patients il y a deux possibilités
1) il y a un dosage qui va bouger à retardement et indiquer dans quel sens eventuellement modifier le dosage ( la plupart du temps paradoxalement ce sera à la hausse )
2) rien ne bouge et il faut se résoudre à l’effet nocebo dont le pourcentage de cas est tres supérieur à 30% peut être 60 à 80 % des cas relèvent de cette situation et le nombre de cas va aller en grandissant car a l’heure qu’il est chaque malade est en train de regarder la notice et va par un biais de mémorisation ne sélectionner parmi la multitude de symptômes qu’il ressent plus ou moins chaque jour mais sur lequel il agit avec sereinité en les calmant sans médicaments par le seul fait qu’il se sait où qu’il se croit en bonne santé cette fois ci il a un doute et sa capacité de réduire les symptômes laisse place à celle de les amplifier dans son cerveau de telle sorte qu’il pourrait lui arriver de les aggraver .
et il faut rassurer les patients sur ce ressenti qui est humain totalement logique et ne fait pas d’eux des hypochondriaque ou des hystériques comme les medecins du passé voulaient bien qualifier leurs troubles et les étiquetter et les juger influençables ou manipulateurs ... la vérité est que c’est le medecin par ce jugement qui entraîne le malaise d’incompréhension dont par surcroît les patients souffrent :oui la médecine ne veut pas entendre les immenses possibilité du cerveau qui dans le sens de la guérison ou de l’aggravation jalonnent nos existences en fonction de facteurs environnementaux .
il faut ainsi expliquer pourquoi dès lors qu’ils viennent parler de leur trouble ils sont déjà soulagés et pourquoi lorsqu’ils sont écoutés cela va encore mieux et comment n’importe quel médicament peu par effet placebo entraîner la guérison dans 30 à 60% des cas ce qui est tellement vrai que pour tirer une conclusion thérapeutique scientifiquement valide d’une molécule il faut la tester contre un médicament inerte
et pour ces patients là si de les rassurer ainsi sans les stigmatiser ne suffit pas et que leur vécu relève plus du stress post traumatique que de l’inquiétude alors il faut accepter d’authentifier leur trouble par un exercice difficile de manipulation de notre pensée et admettre que seul la reconnaissance par empathie de leur phobie du neolevothyrox ne peut actuellement se guérir que par la diabolisation du produit et la déification du précédent et leur Prescrire celui ci et pas un autre de manière non substituable cet ancien levothyrox en demandant au pharmacien du coin de se fournir à l’étranger le temps que le gouvernement autorise la fabrique de l’ancien pour cette belle et noble cause de satisfaire les malades , tous les malades sans oublier ceux qui ne pourront jamais accéder au soulagement par les explications qui ne peuvent avoir le degré d’insight que nécessite leur normale névrose .
nous devons expliquer surtout sur ce blog à tous les malades qui idéalisent la science médicale que le grand flou règne dans leur prise en charge du seul fait de leur comportement parfois et meme souvent irrationnel et que cela n’est rien d’autre que humain ! Et les animaux c’est pareil mais le grand avantage du vétérinaire c’est de savoir cela sans essayer de le faire admettre à l’âne qu’il soigne ou à la hyène qu’il soulage .
le vétérinaire peut se contenter de phrases et attitudes apaisantes sans que son malade n’aille sur internet chercher la contradiction ou toute source de diversité dans les attitudes qui pourraient semer le doute .
l’animal peut être soulagé plus facilement par une attitude bienfaisante à l’aide de nombreux placebos . Le medecin a vu presque tous ses placebos disparaître du remboursement ce qui est bien dommage !