Il y a plusieurs choses qui m’interpellent dans ces études :
1 - ce sont des sujets sains qui ont fait l’objet de cette étude de bio-équivalence (sujets ayant une thyroïde et qui fonctionne à peu près normalement) et non des sujets sans thyroïde ou avec une thyroïde dont le fonctionnement est ralenti.
2 - la dose testée est de 600 microg or la plupart des patients sous Levothyrox ont des prises beaucoup plus faibles : 50 à 150 principalement
3 - le protocole ne respecte pas du tout le mode habituel de prise : un seule dose alors que les patients prennent une dose quotidienne. Donc ces études ne permettent pas de vérifier le fonctionnement du contrôle de la thyroïde par l’anté-hypophyse.
4 - les dosages dans le sang sont des dosages de T4, qui est ensuite appelée Levothyroxine sans aucune explication. La Levothyroxine ce n’est pas de la thyroxine ?
5 - On ne sait pas quel est le dosage de Manitol dans le nouveau Levothyrox ? La teneur en Manitol est-elle indépendante du dosage en Levothyroxine ou au contraire proportionnelle (ce qui serait logique puisque l’objectif est de stabiliser la Levothyroxine dans le temps) ?
6 - sur les paquets on ne connait pas la date de synthèse de la Levothyroxine, ce qui semblerait utile vu qu’il est question de stabiliser cette molécule. Il serait donc utile pour la patient de savoir s’il vient d’acquérir de la Levothyroxine fraichement synthétisée ou une molécule qui a été synthétisée il y a plus ou moins longtemps.
7 - Il serait extrêmement important de disposer d’études qui prennent en compte la date de synthèse de la Lévothyroxine : contrôle de la teneur de T4 dans le sang en fonction de la date de synthèse de la Lévothyroxine
8 - on ne sait pas quelle dose de Levothyrox prennent les patients qui se plaignent d’effets néfastes du nouveau Levothyrox. Ces plaintes sont elles indépendantes de la dose ou au contraire dépendantes de la dose ?