En matière de recherche scientifique, il y a surement mieux à faire que de soumettre un patient dont l’organisme a été déjà bien malmené durant plusieurs mois au test que vous suggérez pour démontrer un effet placebo ou nocebo qui ne sont d’ailleurs plus à démontrer mais qui n’ont rien à voir avec le scandale actuel du levothyrox. Trois millions de patients ont déjà servi de cobayes à Merck pour tester cette nouvelle formule avant sa diffusion sur le marché mondial ; ils ont surtout besoin maintenant de trouver un traitement adapté et pas à continuer à servir ce genre d’essais.
Par contre, j’ose espérer que, depuis la mise en évidence de ce scandale, des scientifiques dont la recherche fondamentale porte sur les hormones thyroïdiennes, sans aucun intérêt avec l’industrie pharmaceutique, se sont saisis de ce mystère à éclaircir.
« Pourquoi cette nouvelle formule du levothyrox induit-elle des symptômes d’hypo ou d’hyper (ou autres) avec une intensité sans commune mesure avec un simple défaut de dosage alors que les taux T4 et T3 des patients n’ont pas bougé ? »
Cela aurait bien mérité, selon moi, une expérimentation animale avant cette étude réalisée sur les humains, quoi qu’en disent les défenseurs des animaux.
Etrange d’ailleurs que des biologistes du domaine concerné ne se soient pas exprimés sur le sujet, à moins que ce ne soit prématuré au regard de leurs études en cours. Je l’espère.