Mais je n’insulte personne et certainement pas le labo Merck.
Je leur suis reconnaissante de l’ancienne formule et de l’euthyrox.
Vous me confondez avec d’autres patients qui hurlent des mots excessifs, que je ne partage pas. Mais combien je comprends que la douleur physique et psychique qui se heurte à un dédain condescendant, à un déni généralisé puisse hurler de travers. Que la douleur qui ne se voit pas de fin cherche des responsables où elle peut. Encore faut-il connaître cette douleur propre aux maladies thyroïdiennes, aux difficultés de la substitution. Ces maladies qui, ne mettant pas en péril le pronostic vital, intéressent fort peu les médecins.
Non, je n’insulte personne, j’interroge. Je témoigne, j’observe et je constate. Je suis un être humain capable de saisir les failles d’un raisonnement, de constater l’absence de réponses à mes questions, et d’observer mon propre corps.
Votre article ne met pas en avant l’effet nocébo mais vos commentaires le font.
Quand je m’informe sur un sujet, je lis tout, je cherche les sources, je vérifie le contexte. Je n’extrait pas une phrase de son contexte pour lui faire dire ce que je veux.
Pour conclure, ce qui m’interroge le plus c’est la position de l’ANSM et des médecins de mon pays. Et je ne les insulte pas non plus.
Sara