On ne pourrait donc pas coucher avec son médecin ? Et pourquoi ?
Si je trouve séduisante cette chirurgienne qui m’enlève avec dextérité un kyste disgracieux ou ce généraliste qui terrasse mon angine blanche, je devrais me heurter à un interdit d’un autre âge ? Ne sommes-nous pas deux adultes libres ? Vous voudriez qu’une loi nous empêche d’avoir des rapports sexuels ? Mais de quel droit et sur quelle base ?
Vous critiquez le harcèlement sexuel et les conduites prédatrices : ce sont elles qu’il faut combattre. Mais certainement pas au prix de la liberté individuelle !
Le sommet est atteint quand vous indiquez que le législateur devrait accorder une dérogation pour les patientes (tiens, et pas les patients ?) libres de tout lien conjugal. Désolé, mais on a le droit de tromper son mari avec qui on veut, et même de coucher avec un médecin pour lequel on n’éprouve nul sentiment amoureux.
Dernier point : que vient faire la psychanalyse dans un billet consacré à la médecine ? Croyez-vous encore vraiment que cette théorie ait des vertus thérapeutiques ?