Egalement bien d’accord avec vous !
Et c’est exactement comme pour un inceste.
Ne pas parler est destructeur pour l’enfant et intenable pour l’adulte : personne ne comprend d’où viennent les dysfonctionnements, les peurs, les silences et les blancs dans l’évocation du passé...
Mais parler de l’agression semble agresser les autres : c’est glauque ce que tu dis, va voir un psy (et ça c’est le comble s’agissant de l’agression d’un psy !)
Ou alors c’est pris pour de la mythomanie ou de la provocation, ça semble exagéré, pervers, bref on est de toute facon jugée suspecte et dérangeante (...mauvaises manières, impudeur)
Et on se retrouve exclue du cercle de ses amies, oui !
Sauf quand c’est des personnes qui l’ont également vécu.
Alors l’info circule parfois mais en milieu fermé : une forme de ghetto de la pensée !
Comme vous dites, il en coûte une première fois d’être agressée.
Et il en coûte une seconde fois d’en parler.
Sans avoir d’autre choix que se jeter à l’eau sans savoir si une main se tendra.