Bonjour Docteur,
Je m’insurge contre le fait que vous préconisiez pour le traitement du TDLM essentiellement les médicaments et, dans une moindre mesure, les TCC, votre article dénonçant les thérapies psychodynamiques comme peu efficaces sur le TDLM, voire dans certains cas l’aggravant !
Je m’interroge : où est donc la place du sujet dans tout ça ? Où placer le trouble par rapports aux grandes structures : névrose ? psychose ? état-limite ? perversion ? Quid de la forclusion du nom du Père ? dans quelle étagère ? Comment ne pas s’interroger sur les conséquences pour le psychisme malléable du tout-petit enfant de la vision pathétique de ses deux parents peinant chaque lundi à s’extraire douloureusement de leur lit avec force jurons ? Il me semble évident que cette imprégnation familiale hebdomadaire agit comme autant de micro-traumatismes qui s’enracineront profondément dans le Sous-Moi du bambin, et que seule une cure psychanalytique d’une quinzaine d’années pourra permettre au sujet de se libérer de cette douloureuse emprise trans-générationnelle.
Il semblerait qu’aveuglé par le lobbying de l’American MMDD, association probablement manipulée en sous-main par le puissant laboratoire Bucks Bread Green, vous n’ayez pas poussé bien loin la réflexion dans ce sens ! Je m’interroge sur votre indépendance !
Une patiente en colère.