Cher DD,
Il ne faut pas opposer ce que serait une attitude "française" à ce qui serait la tienne, l’information du public (il eût mieux valu commencer par l’information des experts et des médecins), la tienne qui n’est qu’une version du libéralisme anglo-saxon, une version moderne, celle de John Rawls... A ne pas confondre avec le libéralisme économique, bien entendu.
Nous sommes cul par dessus tête : autorisation de mise sur le marché d’un produit peu efficace et potentiellement dangereux, propagande de big pharma, attitude médicale prescriptrice un symptôme = un traitement, consumérisme des patients qui ont le "droit" au bien être et efforts pour que la molécule soit bien prescrite.
N’oublions pas la responsabilité des patients : quand je refusais la prescription de mediator, les femmes argaient de leur information et des risques qu’elles prenaient sciemment, elles allaient voir un autre médecin et maintenant que certaines ont des atteintes valvulaires elles oublient que des médecins avaient refusé de leur prescrire le produit et que d’autres l’ont fait sur "leurs" conseils.
Personnellement je ne prescrirais pas de dopaminergiques pour une femme voulant allaiter...
Ethiquement parlant et non paternalistiquement parlant.
Mais le débat est ouvert.