L’analyse de De Lorgeril est à charge, et pas toujours objective, mais il soulève des critiques majeures. La principale est le bidouillage du critère d’évaluation jusqu’à la veille de la levée de l’aveugle. Une chose est sûre : tout a été fait pour amplifier l’effet du traitement. Cela décrédibilise beaucoup les résultats, mais il reste une homogénéité des données notamment peu bidouillables comme la mortalité cardiovasculaire, nettement diminuée à défaut d’être significative.
On peut conclure que la rosuvastatine marche peut-être chez les sujets à risque, mais qu’il faut en effet en traiter des centaines pour en sauver 1, et exposer donc des centaines de patients aux effets secondaires des statines. Pas terrible tout cela.
Et dans tous les cas, cela ne valide en rien l’intérêt de traiter des chiffres élevés en LDL.