C'est bizarre, ces "rechutes". Depuis que j'ai à nouveau décidé d'arrêter, il y a plus d'un an, je ne me concentre que là dessus. Ne pas rechuter, ni par envie de plaisir, ni par déprime, ni par bêtise. Il faut dire que j'ai déjà rechuté plusieurs fois.Aujourd'hui, après bientôt trois mois d'arrêt, je pense que je ne rechuterais pas. Pourquoi ?
D'abord parce que c'est en forgeant qu'on devient forgeron. A force d'arrêter, on y arrive.
Ensuite, parce qu'à l'école de l'arrêt, on peut passer en force, faire du bachotage, et on peut arrêter en profondeur, en essayant de se faire le moins de mal possible, en utilisant parcimonieusement ses ressources, en économisant sur sa volonté, pour ne pas l'user.
Je crois que la rechute de "déprime" est celle là. A force d'arrêter en force, on vide ses réserves naturelles d'anti-dépresseurs et on fini par déprimer, donc on refume.
Il n'empêche, il faut parfois reculer pour mieux sauter, "reprendre son souffle" pour mieux le retrouver plus tard, recommencer pour mieux arrêter, refumer avant de faire son deuil.
Bisounours, Gabrielle, Valou...
Vous avez perdu une bataille, mais vous allez gagner la guerre.
Remix