Rhoôôôôô, ben c'est Jean qui pleure et Jean qui rit ici...
De toute façon Claire, t'as raison, mieux vaut blaguer un peu, parce que cette semaine je la sens pourrie d'avance, alors si on n'y met pas du notre...Bon pour te répondre, je vais bien (toujours, sauf quand je boude, mais c'est rare, je suis d'un naturel plutôt hystérique même si ch'uis pas une fille).
Hier j'ai fait un post où je décrivais mon week-end, mais tu l'as peut-être pas vu Claire, je crois qu'on a zappé avec nos histoires de gifs... (donc si si, je pense vous faire encore part de mon expérience concernant l'arrêt du tabac).
Enfin hier ça faisait 5 ans tout rond que mon beau-père est mort de son "cancer du fumeur", je suis super fier d'avoir enfin arrêté, ça a rendu cet anniversaire moins triste.
Je comprends vos difficultés à toi Claire et toi Geneviève. Geneviève qui sature à cause de son entourrage, Claire qui doit se sentir un peu seule, même avec deux petits monstroux dont il faut s'occuper...
...ben c'est sûr que c'est pas simple, s'arrêter de fumer apporte, je trouve, une sorte de restructuration de ses habitudes, de sa vie quotidienne quoi... donc pour toi Geneviève ça revient à bousculer les habitudes de ta famille, et là les autres ont visiblement leur mot à dire.
Et pour toi Claire, j'ai l'impression que tu "profites" de cet arrêt pour jeter un coup d'oeil sur le chemin parcouru, tu nous fais un brin de nostalgie, tu culpabilises et tu te sens échouer.
Mais là à mon avis, tu "parles" trop vite. Je ne crois pas vraiment que tu te sentes jalouse. La culpabilitéé, là oui, je serais à ta place je la ressentirais aussi.
Tu n'as donc pas le choix, tu dois perséverer, recommencer, réessayer, jusqu'à ce que ça marche (idem pour toi Geneviève). Toutes les deux, vous êtes dans la bonne logique, le cheminement est plus long, c'es tout.
Et qui vous dit que je ne vais pas rechuter ? (mon dieu, ça j'ai eu du mal à l'écrire, c'est un peu comme si je vous préparais à cette idée...). Non, nos cheminements sont tous différents, mais tous peuvent mener à la réussite!
Je reste tout de même persuadé que l'arrêt "définitif", sans taffe à droite à gauche, est le seul qui marche. Il y a un moment où il faut se dire "là c'est la dernière". C'est se faire violence, j'ai même trouvé ça très violent. Moi je m'en rappelle, c'était devant le film Gladiator (je suis pas fan mais c'est comme çà), c'était un 30 novembre en fin de soirée, j'arrivais pas à y croire que c'était la dernière, elle ressemblait tellement aux autres, ni plus ni moins, elle ne m'a rien fait de spécial, c'était juste la dernière...
Je me souviens que quand je me sentais seul je fumais beaucoup, allongé sur mon lit, à regarder le plafond en attendant que ça passe. Ne plus fumer ne change rien à ça: on a toujours des moments de solitude. Mais on ne fume plus, olors, on va pas se laisser abattre non ?

Loïc, un peu vache, mais se laissera pas abattre.